Passion pour la mer

La mer vous apprend la modestie qu’en face a sa vaste surface sans horizon, et particulièrement son humeur fort changeante.

La mer vous apprend la patience que dure tres longtemps le voyage en bateau, jamais très vite.

La mer ouvre sur tout le monde même si leur façon de vivire est tout à fait différente. Le sentiment que consacre à nous est également.

Elle nous apprend à vivre et à s’entendre bien avec les autres en nous pénétrant sa conviction de paix et sa puissance paisible.

Le grand bleu

                                  

Le film est réalisé par Luc BESSON en 1988, il met en scène une passion de la mer transformant en une compétition entre deux aphnéistes, Jacques Mayol et Enzo Molinari, qui se connaissent depuis l’enfance. A la fin, Enzo est abattu par son ambition excessive de conquérir la mer au cours d’une compétition de plongée en apnée. Et Jacques, qui est dans le dilemme entre le monde réel et le monde bleu foncé qu’il connaiît par coeur, ainsi que son amoureuse de la vie et ses amoureux de l’esprit, en tout cas, il a suivi l’appel au fond de son âme, l’appel de la mer. Jacques, un enfant pour toujours, un enfant de la mer, il garde sa pureté comme le bleu limpide de la mer, il appartient à la mer au lieu des personnes. Dans les bras de la mer, il peut trouver le calme de l’intérieur, et ses meilleures amis, des dauphins, l’attendent éternellement. En même temps le film nous propose les questions de D’où viens-tu et Où vas-tu ?

                  

-Quand tu plonges comme ça, qu'est-ce que ça te fait ?

-C'est comme si je glissais sans tomber le plus dur c'est une fois en bas ...

-Pourquoi ?

-Il faut une bonne raison pour remonter : parfois j'ai du mal à en trouver une.

Le dialogue me rapelle les dites par les randonneurs, la raison pour laquelle qu’ils ne reculent jamais devant une montagne, c’est pas qu’ils aiment les randonnées, c’est que la montagne existe, il est juste en face d’eux. A la fin du film, Jacques se dirige vers la mer en compagnie des daupins joyeux. Attiré par la lumière de la lune, on voit les vies sautant avec vitalité entre l’horizon de la nuit noir et de l’eau bleu foncé. On voudrait plutôt dire que le film crée une autre perception de la vie. Je me souviens bien ceux que Jacques a dit au sujet du sirène. La facon de rencontrer les sirènes, c’est d’aller au plus fond de la mer. De l’eau y est plus bleu et limpide, et quand tu as décidé d’y rester éternellement, les sirènes vont apparaître et te saluer. Ils vont t’amener à condition que ton amour soit sincère et pur.

Cette belle histoire de sirènes me rapelle le livre < Les Sirènes de Wallace> par l’écrivain japonais Shunji Iwai. Il nous raconte l’histoire du sirène tout en deployant son imagination. Au dessous de la mer, il existe un vivant miracle. Ils résistent contre l’human en gardant leur histoire et leurs descendances.

Après tout ça, je crois que la mer est quelquechose de miracle, insondable, et elle a toujours eu ses mystère.